Dépité après sa lourde défaite dès le deuxième tour de l’US Open cette nuit, Carlos Alcaraz a quand même joué le jeu en conférence de presse.
Cette cuisante déconvenue risque de marquer un tournant dans sa carrière. Cela confirme aussi que le tennis est un sport impitoyable. Vainqueur à Roland‐Garros, virevoltant à Wimbledon, il a suffi d’un revers difficile en finale des Jeux Olympiques pour que l’Espagnol tombe dans une forme de petite dépression.
« C’était un combat contre moi‐même, vous savez, dans mon esprit pendant le match. Au tennis, vous jouez contre quelqu’un qui veut la même chose que vous, gagner le match, et vous devez être aussi calme que possible pour mieux réfléchir pendant le match et essayer de faire de bonnes choses. Aujourd’hui, je jouais contre l’adversaire et contre moi‐même. Il y avait beaucoup d’émotions que je ne pouvais pas contrôler. J’avais des points d’avance, puis j’en perds d’autres, je redescends. C’était comme des montagnes russes, disons, dans ma tête. Je ne peux pas être comme ça si je veux penser à de grandes choses, donc je dois m’améliorer. Je dois en apprendre davantage. »
Publié le vendredi 30 août 2024 à 08:45