Hommes et femmes confondus, Jessika Ponchet (143e), qui a bénéficié du forfait d’Elena Rybakina, sera la seule représentante française lors du troisième tour de l’US Open.
Et alors que le bilan tricolore était déjà catastrophique aux Jeux Olympiques de Paris, le journaliste Frédéric Verdier a tiré la sonnette d’alarme lors de l’émission « Sans Filet » de Winamax.
« Il y a une époque où on avait un fort contingent de joueurs, des leaders, on n’en a plus trop, et des joueurs intermédiaires qui réalisaient de temps en temps des exploits, des perfs’, des gars qui dépassaient leur niveau. Et il y avait finalement assez de déceptions avec des joueurs qui perdaient contre moins fort ou équivalents à le niveau. Ce qui me frappe, parce qu’on a plein de bons joueurs, ils étaient 21 à l’US Open, ce sont les noms des joueurs qui battent nos français. Diallo, Diaz Acosta, Virtanen, Thompson, ils ne sont pas meilleurs que les français. Avant, il y avait l’excuse : ‘il a fait ce qu’il a pu mais il est tombé sur plus fort que lui’. Sur cet US, Burel fait l’exploit français unique. C’est tellement récurrent de voir ces adversaires pas forcément meilleurs battre tous les français. Il faut analyser la raison pour laquelle on n’y arrive pas en Grand Chelem ! On n’est pas un peu moins bon à chaque fois en Grand Chelem parce que c’est un Grand Chelem. Tu n’arrives pas à te présenter à ton meilleur niveau quand ça compte vraiment, sur les gros tournois. »
Publié le vendredi 30 août 2024 à 18:53