Battu par Jannik Sinner une sixième fois sur les sept dernières rencontres, cette nuit en quarts de finale de l’US Open, Daniil Medvedev a pris un nouveau coup sur la tête, huit mois après une terrible défaite face à l’Italien en finale de l’Open d’Australie alors qu’il menait deux sets à zéro.
De passage en conférence de presse d’après match, le Russe a été interrogé sur l’importance de la pré‐saison pour travailler et combler l’écart qui le sépare des meilleurs joueurs du monde.
« J’aimerais bien dire oui, mais en général, l’intersaison dure deux semaines. La seule chose que je sais, c’est qu’il est vrai qu’après la pré‐saison, la saison commence bien, parce que c’est le seul moment de l’année où l’on a – j’ai dit deux semaines – mais parfois cela peut aller jusqu’à trois, où c’est comme trois semaines complètes de préparation pour quelque chose, ce qui n’est pas le cas pendant l’année. Pendant l’année, le maximum est peut‐être de deux semaines lorsqu’il n’y a pas de Jeux olympiques, avant, après Wimbledon. Et pourtant, c’est un peu différent. Je travaille toujours dur. Et il y a toujours eu des durs à cuire. Avant, c’était Rafa, Roger, Novak ; maintenant, c’est Carlos, Jannik, d’autres gars. Il suffit de s’entraîner dur, d’essayer d’améliorer son jeu et d’essayer de les battre. »
Publié le jeudi 5 septembre 2024 à 13:13