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Del Potro : « Je crois en mon jeu… »

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Il y a Novak Djokovic, Rafael Nadal, Andy Murray… Et il y a les autres. Parmi les outsi­ders à la victoire finale, à l’US Open, il y en a un de poids. Ou plutôt… de taille. Juan Martin Del Potro, vain­queur de l’édi­tion 2009. L’Argentin est progres­si­ve­ment revenu à un excellent niveau, après sa bles­sure au poignet. Aujourd’hui, le voici sixième joueur mondial, à quelques longueurs seule­ment du top 5. En confé­rence de presse, Del Potro ne se cache pas, même si la hiérar­chie semble, à ses yeux, claire et bien établie. A lui de venir jouer les trouble‐fêtes !

Sa capa­cité à titiller les meilleur
« Il y a une grosse diffé­rence entre le top 4 et le reste des joueurs. Je dois réussir de bons résul­tats dans les gros tour­nois pour rester au contact, mais ce n’est pas facile. Ils sont bien meilleurs que tous les autres joueurs. A Wimbledon, la défaite contre Djokovic était une très belle expé­rience pour moi, malgré l’échec qu’elle a repré­senté. J’ai joué un super bon match face au numéro un mondial. Il y a beau­coup de bonnes choses à en retenir. Ca me donne de la confiance pour conti­nuer à travailler et à essayer de me rappro­cher des meilleurs. Je sais comment les battre , mais ce n’est pas facile. Je crois en mon jeu, mais, quelques fois, ça ne suffit pas. »

Ses problèmes physiques
« Physiquement, je ne suis pas à 100%, car j’ai de nouveau des soucis au poignet gauche. J’ai vu le docteur et on a confiance : je serai prêt pour le premier match. J’ai appris à vivre avec la douleur même si c’est diffi­cile de toujours rester positif menta­le­ment, de ne pas se frus­trer. Enfin, ici, je vois mon nom partout dans les vestiaires ou dans le stade. Je suis un ancien cham­pion et c’est formi­dable pour moi. J’ai gagné en expé­rience depuis dans ces grands tour­nois. Alors j’es­père que ça va bien se passer. »

Sa rencontre avec le Pape
« C’était l’une des plus belles expé­riences de ma vie. Ca a été un moment très spécial pour moi. Je suis très Catholique, c’est un moment que je n’ou­blierai jamais. Je lui ai donné l’une de mes raquettes de ma victoire à l’US Open, c’était très sympa. Il parlait à tout le monde, au public, et puis il a tourné son visage, il m’a vu, il m’a reconnu et il a levé son pouce. Ca m’a surpris qu’il me recon­naisse. On a discuté quelques secondes. Il m’a dit qu’il savait que je dispu­tais un tournoi à Rome, alors il m’a béni et m’a souhaité le meilleur. Je l’ai féli­cité et remercié d’avoir accepté de discuter avec moi. »