LA 600ème victoire sur le circuit ATP pour Federer a été obtenue au terme d’un match difficile, face à un excellent Thiago Alvès, pourtant 137ème mondial. Roger a connu trop de déchets et a montré quelques signes de fatigue physique. Prochain rendez‐vous : Stepanek ou Guccione.
Le quadruple tenant du titre de Flushing Meadows avait pourtant rassuré ses fans lors de son entrée dans le tournoi, en éliminant facilement Maximo Gonzalez (6−3, 6–0, 6–3). Son deuxième tour, a été autrement plus compliqué, bien que le Suisse se soit imposé en trois manches. La faute d’abord à un excellent Thiago Alvès. Un peu à l’image d’un Bjorn Phau qui avait réalisé un grand match face à Rafael Nadal au premier tour, le Brésilien a crânement joué son jeu, sans complexe et surtout avec beaucoup d’efficacité. Excellent défenseur, il a tout donné, ramenant des balles impossibles, et compliquant sérieusement la tâche d’un Roger Federer ankylosé dès le début du match.
Etait‐ce le fait de jouer en début d’après midi qui paralysait tant le Suisse, ou est‐ce une fatigue « normale », conséquence d’une saison difficile sur le plan physique pour le Bâlois ? Toujours est‐il que l’ex‐numéro un mondial a commis beaucoup de fautes directes et d’erreurs d’appréciations. Et pendant longtemps, on s’est dit que bien lui en a pris d’avoir son service ce soir, parce que sinon, il aurait sans doute connu une partie bien plus compliquée.
Un exemple : cette statistique édifiante de 27% de balles de break converties (4÷15), et 46 fautes directes pour le Suisse (contre 30 à Alvès) dont 27 rien que pour le second set. Comme indiqué plus haut, Federer a marqué 80% de points sur sa première balle, ce qui lui a évité de devoir batailler quelques sets de plus.
Si la logique était respectée et que Stepanek se dressait sur le route de Federer au 3ème tour, il faudrait un tout autre Federer pour espérer gagner le match. Et pas sûr que le service seul du Suisse puisse lui éviter une nouvelle désillusion.
Publié le vendredi 29 août 2008 à 21:17