Mené 6–0, 6–1 en moins d’une heure, le Grec était méconnaissable mais paradoxalement il restait hyper calme. Mieux, quand il marquait son premier jeu alors qu’il était mené 6–0, 5–0, il levait même le poing au ciel comme pour demander l’aide des dieux grecques.
Il faut dire que depuis le début du mach, son adversaire Galan envoyait du « bois » dans tous les sens et sur toutes les zones. Volées amorties, lobs, coups droit à 100km/h, le Colombien proposait un tennis digne du top 10.
En face, Stefanos faisait le dos rond et appelait aussi le kiné régulièrement pour soulager un bras droit visiblement endolori. Une fois l’orage passé, le match s’équilibrait enfin, le Grec retrouvait son rythme, sa régularité alors que Galan baissait enfin d’un tout petit cran.
Constamment conseillé par son père toujours aussi bruyant, Tsitsipas revenait donc dans la course en remportant le 3ème set 6 jeux à 3.
Alors qu’il démarrait la 4ème manche par un break, on pensait naturellement à son duel face à Musetti à Roland‐Garros. Mais c’était mal connaître Galan qui s’accrochait, revenait, et obtenait même 5 balles de match à 5 à 4 sur le service du Grec.
Toujours aussi calme, Tsitsipas les écartait dans un stade en fusion.
Mais à force de jouer avec le feu, le Grec se remit en danger sur son service à 5–6, et à la neuvième balle de match, il cédait enfin. Galan, incrédule ne fêtait presque pas cet exploit retentissant (6−0, 6–1, 3–6, 7–5).
Publié le mardi 30 août 2022 à 04:10