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Gicquel « mitigé »

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Battu 6–1, 6–4, 6–4 par Andy Roddick au deuxième tour de l’US Open, Marc Gicquel avait le senti­ment d’avoir tron­quer ses chances, en perdant trop rapi­de­ment son service dans chaque set. Le Français s’est toute­fois mis le public dans la poche en faisant des grands écarts en bout de course, dont un fini de manière un peu spécial…

Le senti­ment sur le match ?
Mitigé. Dans la mesure où à chaque début de set je lui donne mon service, après c’est plus facile pour lui. Je me sens mieux au milieu et à la fin des manches. Je retourne mieux, je suis plus agressif, je frappe mieux. C’est sûr que je peux avoir des regrets, parce que je fais des fautes qui n’ont lieu d’être. Il n’est pas facile à retourner, il a une énorme deuxième. J’ai eu une balle de break sur le dernier jeu. C’est déjà pas mal. 

Quelques oppor­tu­nités ?
J’ai eu des occa­sions sur certains jeux à 15–30, où je fais des mauvais choix tactiques. Au début du premier set, je pense que je joue beau­coup trop le revers, et il me neutra­lise avec slice. Ca allait mieux quand je lui ai plus joué le coup droit, il jouait à des hauteurs qui me conve­naient un peu plus. Il mettait un peu plus de rythme. Parce qu’avec son revers, il endort un petit peu, il neutra­lise bien. Ça restera une bonne expérience.

Gicquel, le show‐man ? 

On est dans le pays où ils aiment le show, il faut essayer un peu d’en faire. Ils m’ont ovationné une ou deux fois. J’ai fait un grand écart qui n’était pas trop mal et ils ont aimé. Un rien les amuse, donc de les faire rigoler, de les faire hurler (sourires). C’est un public bon enfant, c’est bien.

La remontée sans les mains après le grand écart ?

À Wimbledon, ils avaient aimé aussi. C’est le retour sans les mains qui est assez impres­sion­nant. Je vais peut‐être travailler une choré­gra­phie prochainement.