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Jannik Sinner, roi de la langue de bois, devient un peu fati­guant : « Je ne suis qu’un joueur. Je suis heureux d’aller sur le court et d’es­sayer de jouer du bon tennis »

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On peut comprendre que Jannik Sinner ne veuille pas faire des vagues mais il oublie aussi qu’en tant que numéro 1 mondial sa parole peut compter pour faire bouger les choses. 

Les éléments de langage qu’il nous propose sont un peu lassants car il est évident qu’il a forcé­ment son opinion sur certains sujets qui bous­culent l’ac­tua­lité du circuit. 

Interrogé au sujet des program­ma­tions tardives après sa victoire au premier tour de l’US Open face à McDonald (2−6, 6–2, 6–1, 6–2), l’Italien a manié la langue de bois, comme d’habitude…

« Je suis juste un joueur. C’est une ques­tion d’or­ga­ni­sa­tion. Je ne veux pas en parler. Vous savez, évidem­ment, quand vous jouez lors du deuxième match de la soirée, ce qui veut dire que c’est le dernier match de la journée, cela peut poten­tiel­le­ment durer assez long­temps. Je ne suis qu’un joueur. Je suis heureux d’aller sur le court et d’es­sayer de jouer du bon tennis. »