Englué dans une très mauvaise passe depuis sa demi‐finale sur le tournoi de Dallas en février dernier (seulement deux victoires sur les 21 matchs suivants dont 10 défaites de rang avant d’arriver à New‐York), Adrian Mannarino a mis fin à cette série noire ce mardi en s’imposant avec autorité face à Borna Coric au premier tour de l’US Open (7−5, 6–2, 6–3).
Interrogé par nos confrères de L’Équipe sur cette période forcément douloureuse, l’actuel 42e joueur mondial a reconnu avoir beaucoup douté.
« Des questions, je m’en suis posé pas mal. De mon ressenti, c’était la première fois que je traversais une série aussi dure, je ne savais pas vraiment comment m’en sortir, faire des choses un peu nouvelles sans tout changer. C’est toujours pareil : on se dit : »Est‐ce qu’il faut continuer à faire ce qui fonctionnait et ça va revenir ? Ou est ce qu’il faut tout changer ? » C’est beaucoup de remises en question, des nuits compliquées et finalement au fond de moi, j’ai impression que je jouais plutôt correctement à l’entraînement. C’est ce qui est frustrant, je perds des matches mais sans perdre 6–1, 6–2 toutes les semaines, c’est souvent très accroché et à l’entraînement, ça se passe bien donc je me dis, à chaque fois que j’arrive à un tournoi que ça va repartir. Et finalement non. En plus, je perds contre des mecs, je ne veux pas les dévaluer, mais ce ne sont pas des joueurs contre qui j’ai l’impression que je vais perdre si je fais un bon match, j’ai tout le temps toujours pas mal de confiance en moi quand j’entre sur le court, et je suis très peu fier de moi quand j’en sors. »
Publié le mercredi 28 août 2024 à 12:52