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Medvedev : « J’ai l’ha­bi­tude de penser que le tennis rend les gens fous. Quand je dis « les gens », les joueurs de tennis se rendent fous eux‐mêmes »

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Très facile tombeur du Hongrois Attila Balazs (6−1, 6–1, 6–0) pour son entrée en lice à l’US Open ce mardi, Daniil Medvedev était logi­que­ment de bonne humeur lors de son passage en confé­rence de presse d’après match. 

Questionné par un jour­na­liste sur les raisons de la réac­tion de certains joueurs qui n’hé­sitent pas à hurler et à s’en prendre à leur entou­rage pendant les matchs, le Russe a tenté d’ex­pli­quer cette vilaine manie. 

« J’ai l’ha­bi­tude de penser que le tennis rend les gens fous. Quand je dis « les gens », les joueurs de tennis se rendent eux‐mêmes fous. À mon avis, c’est surtout parce qu’il y a des jours, même à l’en­traî­ne­ment, c’est la même chose pour les matchs, mais les jours d’en­traî­ne­ment où vous entrez sur le court, vous savez, vous vous échauffez un peu. On se dit : ‘Wow, je me sens bien. Le coup droit va où je veux. Le revers est là. Je peux même faire une amortie ou un slice de temps en temps. Tout va bien.’ Ensuite, il y aura des jours où vous aurez bien dormi, où vous vous serez bien réveillé et vous n’ar­rivez pas à frapper la balle dans le court. Vous êtes frustré, parce qu’à un moment donné, lorsque vous ratez peut‐être 10 balles, disons, vous commencez à regarder votre entraî­neur et à lui demander : ‘Qu’est‐ce qui se passe ?’ Cela m’ar­rive, disons, de rater un coup droit long. En général, quand vous ratez un coup long, vous devez recou­vrir la balle un peu plus pour qu’elle entre dans le court. Parfois, vous pensez que vous l’avez fait, puis vous demandez à votre entraî­neur : ‘Eh bien, je l’ai fait ? Qu’est‐ce qui s’est passé ? Ensuite, vous vous disputez, vous parlez, donc je pense que c’est à cause de ça. »