Andy Murray se qualifie pour la finale de l’US Open aux dépens de Tomas Berdych, effacé en quatre manches, 5–7 6–2 6–1 7–6[7] et près de quatre heures de jeu. Plus solide que son adversaire dans ces conditions très venteuses, l’Ecossais a globalement bien géré son match. Il n’est plus qu’à une victoire de son tout premier titre en Grand Chelem. Il lui faudra pour cela battre David Ferrer ou Novak Djokovic en finale demain.
S’il a su imposer sa puissance le temps d’un set, Tomas Berdych s’est par la suite laissé complètement destabiliser par ce vent tourbillonnant qui balaie New York aujourd’hui. Gêné au service par un lancer sans cesse perturbé par les rafales, mal à l’aise au fond du court, le numéro 7 mondial n’a pas su gérer ces conditions, il est vrai très difficiles. Andy Murray, lui, a su adapter son tennis à ce vent tourbillonnant. Plus adroit, l’Ecossais s’est efforcé de limiter son nombre de fautes directes, essayant également de passer un maximum de premières. Capitalisant sur les erreurs adverses (65 au total pour Berdych), Murray remporte aisément les deuxième et troisième sets, 6–1 6–2. Il se détache même 3–0, balle de 4–0 dans la quatrième manche. C’est alors que Tomas Berdych, dos au mur, parvient enfin à développer son tennis d’attaque. En force, le Tchèque revient à hauteur (4−4) et se rapproche même dangereusement du gain du set lorsqu’il se détache 5 points à 2 dans le tie‐break. Mais une nouvelle fois rattrapé par son émotivité, Berdych cède son avance et le match en même temps (9−7 Murray au jeu décisif).
« Dans ces conditions, on n’a pas le choix, c’est celui qui va le mieux gérer sa frustration qui l’emporte » analyse Amélie Mauresmo sur Eurosport. « Et à ce jeu‐là, aujourd’hui, Murray a été le plus fort. » Tout simplement.
Publié le samedi 8 septembre 2012 à 22:32