Il n’est pas numéro un mondial, mais pourrait bien le devenir à l’issue du tournoi. Il est l’animateur principal de cette saison 2013, tant par ses victoires que par ses défaites – bien peu nombreuses. Il est prêt à casser la baraque après avoir raté l’édition 2012… Oui, Rafael Nadal est bien là, à New York. Le Majorquin vise le titre, c’est incontestable et sa modestie ne nous fera pas penser le contraire. Extraits de sa conférence de presse à la veille du tournoi.
Rafa, comment envisages‐tu ce tournoi auquel tu n’avais pu participer l’année dernière ?
L’US Open est un extraordinaire événement. Le voir se dérouler dans l’une des villes les plus importantes au monde, New York, c’est génial pour notre sport. L’année dernière, j’avais regardé le tournoi à la télé… Cette année, j’ai la chance d’y être et de pouvoir y participer. C’est super ! Tout ça, c’est fantastique pour moi. J’ai la possibilité d’être prêt, d’avoir la bonne attitude, de m’entraîner correctement, de donner le meilleur de moi‐même… Je peux perdre, je peux gagner, mais il y a une chose dont vous pouvez être sûr : c’est que je m’entraîne du mieux possible et que je vais absolument tout donner sur le court.
Tu surfes sur une dynamique exceptionnelle…
J’ai gagné un match très difficile contre Novak (Djokovic) à Montréal. Ensuite, j’en ai eu un autre compliqué face à Roger (Federer), à Cincinnati. J’ai été chanceux de gagner les deux. C’est pour cette raison que je suis confiant. J’ai la chance de continuer à bien jouer, de continuer à gagner des matches contre de grands adversaires. Arriver ici en ayant remporté les deux derniers Masters 1000, c’est formidable !
La place de numéro un peut se jouer dans ces deux prochaines semaines…
Même si je ne suis pas numéro un mondial, cette saison restera une saison formidable pour moi. C’est sûr que ce tournoi (l’US Open) peut faire une grosse différence au classement. On va voir ce qu’il va se passer… Evidemment, tout ne sera pas joué après, mais, au classement, les choses peuvent être vraiment beaucoup plus claires… ou complètement confuses…
La surface ne te pose pas de problèmes ?
Je ne suis pas docteur ! J’en ai déjà parlé des centaines de fois et je ne veux pas donner l’impression de me plaindre. En ce même, je suis en confiance sur cette surface, j’ai eu de très bons résultats. Mais il est évident que les courts en dur sont violents pour les organismes et qu’ils peuvent vous empêcher d’avoir une carrière aussi longue que vous le souhaiteriez.
La raquette de Rafael Nadal, ici !
Publié le dimanche 25 août 2013 à 16:09