Vainqueur en trois manches du jeune italien Lorenzo Musetti, Reilly Opelka était ravi du travail accompli et de sa qualification pour le troisième tour. Une victoire tellement « tranquille » que les journalistes présents en conférence de presse ont préféré poser des questions plutôt inhabituelles à l’Américain. Et au moins deux ont concerné sa grande taille et ce que cela impliquait dans la vie de tous les jours. Sa réponse vaut le détour…
« Ce n’est pas comme si je connaissais d’autres moyens. On s’y habitue, c’est tout. On s’habitue à se baisser, à avoir les jambes serrées dans une voiture. Et vous finissez par vous habituer aux petits commentaires stupides des gens qui me demandent combien je mesure. Vous savez, très franchement, ça arrive 10 fois par jour. On pourrait penser que les gens comprendraient : « Oh, on lui demande probablement ça tout le temps, je ne vais pas être ce type‐là ». La plupart du temps, je suis plutôt gentil quand je réponds. Parfois, je ne suis pas si gentil (sourire). Cela dépend de mon humeur. Quand je suis aux États‐Unis, je prends l’accent français : ‘Oh, 211 centimètres’, et ils ne savent pas ce que cela veut dire. Ça me fait rire. Quand je suis en France, ‘Ouais, je fais 7 foot’. Ils ne savent pas ce que c’est. C’est un peu ma nouvelle réputation. »
Publié le jeudi 2 septembre 2021 à 22:49