Maria Sakkari peut s’en vouloir.
Tombeuse de Petra Kvitova, Bianca Andreescu et Karolina Pliskova avant de se présenter face à la jeune et pétillante Emma Raducanu, la Grecque n’est jamais parvenue à se libérer face à une joueuse en totale confiance. Pourtant, Maria aurait pu s’appuyer sur son expérience du dernier carré où, à Roland‐Garros cette année, elle s’était seulement inclinée 7–9 dans l’ultime manche face à la future lauréate Barbora Krejcikova.
« Clairement, les choses ne se sont pas bien passées. Je n’étais pas moi‐même sur le court. Je lui ai donné tellement d’opportunités. Je ne l’ai même pas, genre, poussée avec mon jeu. Elle a tout trouvé assez facilement pour me mettre en difficulté. Mais c’est tout à son honneur. Elle a saisi sa chance. Je n’ai pas ressenti plus de pression après la défaite d’Aryna. C’est juste que je n’ai probablement pas bien géré le fait de jouer une deuxième demi‐finale cette année. J’avais de mauvais souvenirs de ma dernière demi‐finale et je pense que je n’ai pas bien géré la situation. La plupart du temps, les choses ne se passent pas comme vous le voulez. Il faut l’accepter. Je suis une personne qui va rentrer chez elle et recommencer à travailler dur parce que je suis en train de vivre la meilleure saison de ma vie. J’ai encore de très bonnes chances de terminer la saison là où je le souhaite, peu importe ce qui s’est passé ici. Il faut juste que je continue à croire en moi, à faire ce que je fais. »
Publié le vendredi 10 septembre 2021 à 15:15