Serena Williams n’est plus qu’à une marche du record de 24 titres du Grand Chelem de Margaret Court. L’Américaine a fait le point en conférence de presse.
A 37 ans (38 le 26 septembre prochain), Serena Williams disputera une 33e finale de Grand Chelem, une quatrième pour égaler le record de 24 titres du Grand Chelem de Margaret Court. L’Américaine, tombeuse d’Elina Svitolina (6−3, 6–1) savoure cette qualification : « Etre qualifiée pour une nouvelle finale, ça semble totalement fou honnêtement. Aujourd’hui (lire ce jeudi), je pense avoir été solide même si ce n’était pas mon meilleur tennis. J’ai conscience que j’aurais pu mieux jouer. »
Depuis son retour de maternité, l’Américaine a une quatrième occasion de décrocher le 24e titre du Grand Chelem. Elle a déjà échoué à deux reprises à Wimbledon (2018 et 2019) et ici‐même l’an dernier dans une finale où le psychodrame avec l’arbitre avait éclipsé la victoire de Naomi Osaka. Mais la joueuse de Patrick Mouratoglou sent une différence par rapport aux précédents tournois du Grand Chelem comme elle l’a expliqué en conférence de presse : « Je voulais participer à plus de tournois. Je devais jouer à Cincinnati, j’avais programmé un bel été. Malheureusement, ça n’a pas fonctionné (elle a seulement disputé Toronto où elle a disputé la finale en abandonnant face à Bianca Andreescu). Mais au moins, j’ai pu jouer quelques matchs. J’ai appris beaucoup de choses dans le passé, il faut simplement que j’aille sur le court et que je reste relâchée. Il y a beaucoup d’émotions en finale, de hauts et de bas, de nervosité et d’attentes. C’est beaucoup (…) Je me sens mieux préparée pour ce tournoi. A Wimbledon, j’ai eu une semaine pour me préparer, donc c’était déjà incroyable d’être en finale. En Australie, j’étais très bien préparée et je me suis tordue la cheville. Je n’aurais même pas dû jouer Roland‐Garros, ce n’était que du bonus de disputer un tournoi du Grand Chelem supplémentaire. Cette fois, je sens que j’ai eu le temps de m’entraîner. Je plaisantais en disant que je m’étais plus entraînée pour Toronto que pour n’importe quel autre tournoi de l’année. J’ai connu une année difficile avec des blessures et de la malchance. J’avais juste besoin de ne pas être blessée. »
Publié le vendredi 6 septembre 2019 à 08:41