On veut bien croire que l’Italien se contient. On veut bien croire que le contexte sulfureux avant l’US Open puisse avoir eu une influence mais la vérité est que Jannik ne dégage pas une immense joie communicative.
Elle doit donc être intérieure certes mais on aimerait tant pouvoir partager avec lui ces instants magnifiques comme on a pu le faire régulièrement avec Carlitos et d’autres champions dans l’histoire de ce sport.
Hélas, l’Italien, « moine soldat » du tennis ne donne que des miettes obnubilé par la qualité de sa performance et la justesse de son approche physique et technique.
Or un immense champion a le devoir de donner le meilleur de lui même certes mais aussi de sublimer sa discipline en donnant son lot d’émotions, cela fait partie du job et du « spectacle ».
Alors oui, son jeu déployé est impressionnant et son mental est en acier mais on aimerait forcément qu’une fois le duel terminé, Jannik nous offre un sourire, des larmes, des accolades, plutôt qu’un discours policé.
Il est évident qu’il existe chez lui une forme de timidité mais Jannik doit aussi comprendre qu’en tant que numéro 1 mondial il doit impérativement forcer son tempérament pour prendre une nouvelle dimension.
Autrement, on va se lasser très vite d’un robocop du tennis sans âme.
Publié le lundi 9 septembre 2024 à 10:15