Cas contact de son entraîneur positif au Covid‐19 et toujours bloqué dans sa chambre d’hôtel new‐yorkaise, Gilles Simon est revenu dans une interview pour L’Équipe sur les pauses toilettes et la shot‐clock au service que les arbitres se font un plaisir de faire respecter à la seconde près.
« J’en veux beaucoup aux arbitres en ce moment car ils ne font pas leur travail de tenue de match. On a des robots sur la chaise. Il n’y a plus aucun bon sens, c’est dérangeant. Avec le live Hawk‐Eye (le système d’arbitrage informatisé qui a conduit à la disparition totale des juges de ligne pour cet US Open), ils n’ont même plus les annonces à faire, il ne leur reste plus que ce qu’il y a à côté, et contrôler le temps. Leur grande fonction, c’est de gérer le temps, et de te mettre un warning à 26 secondes. Terrible. Ils n’ont plus à regarder les balles, ils regardent tout ce qui se passe autour. Et hop, warning ! Ce n’est pas ça, leur travail. Au moins, redonnons‐leur une certaine liberté en renonçant à la shot‐clock. Et s’ils ne sanctionnent pas un joueur pour dépassement de temps, ça deviendra un fait de jeu, comme un hors‐jeu non sifflé en foot », a déclaré Gilou, particulièrement remonté contre le rôle actuel des arbitres de chaises.
Publié le jeudi 2 septembre 2021 à 19:15