Lors d’un match un peu décousu, Tommy Paul soutenu comme jamais a eu ses chances puisqu’il menait 4 à 1 dans la première manche avec un double break, ce qui est très rare à ce niveau. Mais Jannik a fait le dos rond, et petit à petit il a tissé sa toile pour clore le set dans un tie‐break tout en maitrise. Dans la seconde manche, pas de break mais à nouveau un jeu décisif où Jannik toujours aussi précis anéanti les espoirs de Tommy Paul. Au final, il s’impose en trois manches (7−6, 7–6, 6–1) et s’offre un quart de finale de gala face à Daniil Medvedev.
En conférence de presse, interrogé sur le côté clinique de son attitude dans les tie‐breaks, Jannik a donné une explication qui vient de sa tendre jeunesse.
Pas vraiment. Je suis toujours plus enthousiaste quand je joue des points importants, des moments importants. Et non, dans mon esprit, c’est pour ça qu’on s’entraîne. C’est pour ça qu’on répète sur les courts d’entraînement, et c’est là qu’on se sent plus en sécurité, où il faut peut‐être changer quelques trucs pour essayer de le surprendre. Il faut servir un peu plus intelligemment. Dans le tie‐break du deuxième set, je n’ai pas très bien servi, mais j’ai essayé de trouver une solution d’une manière ou d’une autre.
« Tu sais, les tie‐breaks peuvent se jouer dans les deux sens. Tu dois l’accepter s’ils se jouent dans l’autre sens, et bien sûr, cela dépend aussi de la façon dont tu as joué le jeu avant. Si tu as 6–5 d’avance, par exemple, et que l’autre sert, tu ne peux pas être un peu plus agressif. Dans le pire des cas, tu es dans le tie‐break. Je viens du ski. En ski, une seule erreur suffit et la course est terminé. Au tennis, vous avez une petite marge de manoeuvre c’est une mentalité un peu différente. Mais je pense que c’est pour cela qu’au tie‐break je suis assez efficace »
Publié le mardi 3 septembre 2024 à 08:20