Depuis l’épisode Osaka, en larmes après avoir été contrariée par une spectatrice, les discussions se multiplient autour du comportement parfois limite du public dans certains stades. Comment réagir dans ces moments ? Plusieurs cadors du circuit comme Andy Murray estiment qu’il n’y a d’autre choix que de faire avec et s’adapter.
En quarts de finale, Nick Kyrgios s’est lui écharpé plusieurs fois avec les fans en tribunes, bruyants et acquis pour la plupart à la cause de Rafael Nadal. Mais comme le soulignent certains observateurs, l’Espagnol a lui aussi connu ces ambiances hostiles au début de sa carrière. Notamment contre Sébastien Grosjean en huitièmes de finale à Roland‐Garros en 2005.
« Bien sûr, je me souviens de ce match et pendant un moment, c’était injouable, mais ce n’était pas à moi de l’arrêter, c’était à l’arbitre. Il devait mettre fin à cette atmosphère qui ne permettait pas de jouer au tennis à ce moment‐là. Moi j’ai juste essayé de faire les choses qui m’aident à continuer malgré les difficultés. Quand je suis contrarié ou que je perds ma concentration, je me dis que je ne suis pas ce genre de gars. J’aime penser de manière positive. Pas seulement sur le court, dans la vie de tous les jours aussi », s’est rappelé Rafa après son match contre Kyrgios.
La pluie avait finalement reporté la suite et la fin de la rencontre au lendemain. Nadal avait terminé le travail contre le Français (6−4, 3–6, 6–0, 6–3). Et derrière, il était allé gagné son premier Roland‐Garros. A 18 ans.
Publié le samedi 19 mars 2022 à 16:55