WLT sélectionne ses meilleurs commentaires dans la rubrique « Vous avez la parole ». A propos de la terre battue bleue – par Garfield.
De l’ocre ou bleu, il n’y a pas que la couleur qui change, il y a la composition chimique du colorant.
Depuis l’antiquité, les coloristes savent que le bleu est une couleur délicate à fixer…
La viscosité du bleu n’est pas forcément la même que l’ocre, de même que le pouvoir d’imprégnation. Il ne faut pas perdre de vue que c’est chaque grain qui est coloré. Si le frottement entre chaque grain est atténué par un effet « vernis », naturellement le terrain va devenir plus glissant à la friction.
Enfin, il n’est pas tout à fait exact non plus de dire que « il n’y a que la couleur qui change, pas le matériau de base ».
C’est peut‐être le cas à Madrid, mais bien sûr, cela dépend aussi de l’origine du matériau de base et de sa composition, ce qui fait qu’au‐delà de la couleur, le har‐tru US ou le maroon clay comme à Houston ne se comporte pas exactement de la même façon que l’ocre traditionnel européen.
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Publié le mercredi 9 mai 2012 à 10:00