WLT sélectionne ses meilleurs commentaires dans la rubrique « Vous avez la parole ». A propos de cet article qui nous plonge dans la routine d’un contrôle antidopage, grâce au témoignage d’Anabel Medina Garrigues. L’Espagnole se montre très critique avec le système. Petit commentaire de texte avec Jac. L’article en question, ici.
[Le texte est copié‐collé tel quel.]
Une discussion sur le dopage 735. Le jeudi 07 juin 2012 à 12:04, par jac
« Anabel Medina dit des choses intéressantes, mais effectivement, ne prend pas de recul par rapport à la question de la détection du dopage.
Comment faire autrement, Anabel, pour opérer les prélèvements nécessaires au dépistage – quand on sait combien certains sont habiles pour fausser les prélèvements ? (voir exemples ci‐dessus dans le fil) Que les sportifs honnêtes « paient », par ce genre de contrôles intrusifs (« le prix à payer » est relatif, ils ont choisi ce métier, en vivent généralement bien voire très bien…), pour les tricheries d’autres, c’est un fait. Mais quoi à la place ?
Pour la localisation, une heure par jour, si cette formule a des inconvénients (ne pas oublier de signaler les modifications d’emploi du temps, ni d’être présent à l’heure H), elle a aussi un avantage : c’est le sportif qui choisit lui‐même son heure de disponibilité…
Quant aux oublis de modification d’emploi du temps… (ça prend 5 minutes sur internet) : il suffit que cela devienne pour le tennisman/woman une routine comme une autre ; il me semble qu’il y a pire… combien de salariés lambda qui doivent quotidiennement remplir leur emploi du temps de la journée ?
« Mais peut‐il en être autrement et le maximum est‐il déjà vraiment fait pour dénicher les tricheurs ? » (RCV)
Comme déjà dit plus haut sur ce fil, non, le maximum n’est pas déjà fait en tennis, car :
1‐ les contrôles hors compétition sont très insuffisants – or c’est aussi, et sans doute surtout hors compétition que les tricheurs usent de produits interdits : voir les statistiques de l’ITF : environ 1 contrôle par sportif ciblé et par an, en moyenne : soit environ 25 fois moins que chez les cyclistes !
2‐ les instances chargées de la lutte anti‐dopage, à commencer par l’ITF… sont parfois juges et parties dans l’affaire ; l’ITF, par ailleurs, communique très peu, et ses dirigeants tiennent des propos parfois « étonnants » pour des gens qui seraient déterminés à lutter contre le dopage… (voir ci‐dessus aussi)
Il manque de moyens financiers pour le lutte anti‐dopage, c’est clair – alors que les profits faits par le tennis pro, notamment les tournois du GC, sont colossaux… En d’autres termes, si on voulait, on pourrait !
Et il manque sans doute de volonté et de coordination « politiques » pour que soit installé un organisme réellement indépendant qui se charge d’une lutte efficace et transparente. »
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Publié le mercredi 20 juin 2012 à 12:14