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« La classe de Nadal »… par Benda

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WLT sélec­tionne ses meilleurs commen­taires dans la rubrique « Vous avez la parole ». On a beau­coup parlé de l’at­ti­tude de Rafael Nadal face à Lukas Rosol, une atti­tude très limite, il faut le recon­naître. Néanmoins, Rafa, tout en para­doxes, en a aussi ému certains pour… sa classe. Les mots de Benda.

Nadal : « Dans le cinquième set… » – Le vendredi 29 juin 2012 à 08:29, par Benda

« Moi qui ne suis pas un aficio­nado du jeu de Nadal, je dois avouer que j’ai été très sensible à un détail – le détail, c’est très impor­tant, sans doute que la vérité des choses se niche dans les détails – c’est le fait qu’a­près avoir subi dans le cinquième set un niveau de jeu incroyable de son adver­saire, niveau de jeu qu’à mon avis Rosol ne repro­duira jamais plus dans sa vie de joueur, donc Rafa, après avoir été laminé, explosé, désin­tégré sous une avalanche de coups gagnants qui étaient autant de coups mortels à ses ambi­tions de gloire, avant de quitter le court, avec beau­coup de noblesse et d’hu­mi­lité, est allé cher­cher la raquette que son adver­saire avait balancée dans un instant d’ivresse sur sa partie de terrain pour la lui rendre.

A ce moment‐là, instant de grâce, j’ai trouvé que Rafa avait la classe. »

« Il faut recon­naître aussi que Nadal est en droit de dire ce qu’il a dit… parce que c’est vrai. L’interruption, alors qu’il repre­nait la maîtrise du match, lui a été défa­vo­rable. C’est une évidence.

Oui, il a poussé Rosol du coude. Oui, c’est une tenta­tive d’in­ti­mi­da­tion psycho­lo­gique. Mais Federer fait pareil avec son : « je me sens bien, je joue de mieux en mieux ». Certes, c’est plus élaboré comme méthode, plus secon­da­risé, plus intel­li­gent, plus malin. Mais il ne faut pas tomber dans la naiveté de croire que ce cham­pion hors norme se sent bien depuis plus de dix ans et ce, chaque jour que Dieu fait. ou alors, la vie est vrai­ment injuste. »

Vous avez la parole