Slice madri­lène

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Selon Milos Raonic, le rebond de la balle sur la terre battue bleue est très bas. Une réac­tion qui a conduit nos inter­nautes à penser que les joueurs utili­se­ront beau­coup le slice durant le tournoi, à Madrid. Comme Mahalo, les inter­nautes ont évoqué ce coup pas si simple à réussir.

« Si le slice est souvent utilisé en posi­tion de défense c’est tout simple­ment parce qu’il offre plus de temps pour se repo­si­tionner et que lors­qu’on est débordé, il ne nous reste géné­ra­le­ment que ce coup ci. Mais c’est à cela qu’on recon­nait les vrais utili­sa­teurs du slice ; il y’a ceux comme Nadal qui l’uti­lisent systé­ma­ti­que­ment lors­qu’ils sont débordés, et puis il y a ceux qui profitent de ses propriétés pour l’uti­liser à bon escient. Voir Federer ou Murray casser les jambes aux grands balais grâce à ce coup est un régal, car il y’a un plan tactique précis derrière ça. Et je ne suis pas certain que les « moon­ball » d’un Nadal soient réel­le­ment plus offen­sives qu’un slice. Il n’y avait qu’à constater dimanche comment les velléités offen­sives de ce pauvre Ferrer étaient inlas­sa­ble­ment contre‐carrées par ces mêmes balles, très liftées, profondes et usantes autant physi­que­ment que moralement. »

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