La première question était : C’est quoi le plaisir de coacher, entrainer, enseigner ?
La deuxième : Et le confinement dans tout ça
Sur le plaisir de coacher, entraîner, enseigner ?
C’est un travail d’architecte. L’entraîneur dispose de la « matière » qu’est le joueur. À partir de cette « matière », il développe une vision, une construction qui, peu à peu, se matérialise au travers de l’échange qu’il installe avec son joueur en utilisant différents outils. Cette relation trouve son aboutissement par la suite lors des matchs et de la fameuse adrénaline de la victoire. Avec Félix Auger‐Aliassime, il y a une dimension supplémentaire, car nous avons constitué un team autour de lui, alors que l’entraîneur et le joueur forment souvent un duo.
Sur le confinement ?
Je n’ai pas eu de coup de mou. Je me suis retrouvé en famille à Pau et j’étais presque quotidiennement en contact avec Félix. De plus, nous avons choisi de transformer cette pause en une opportunité pour travailler des aspects importants de son jeu, que ce soit au niveau physique, technique ou tactique.
Publié le dimanche 19 juillet 2020 à 12:44