Est‐ce qu’on la rencontre parce qu’elle gagne ou est‐ce qu’elle gagne parce qu’on la rencontre ? Les trajectoires d’Amélie Mauresmo et de GrandChelem sont liées depuis la fondation du journal et l’avènement de la championne. Le lancement du numéro 1 s’était fait sous son marrainage au moment où elle devenait…numéro 1. Deux ans plus tard nous avons décidé de lui redonner la parole et même la rédaction en chef du journal pour ce GrandChelem numéro 11. C’était décidé juste avant le début du GDF Suez de Coubertin… et Mauresmo le gagne. Étrange, non ? Trêve de plaisanterie, c’est évidemment Amélie qui est notre porte‐bonheur. Avec elle rien ne peut nous arriver et la rédaction est tellement superstitieuse qu’elle a encadré l’autographe qu’Amélie nous a laissé sur le premier exemplaire historique du journal. Pour le reste, tout nous a toujours plu chez cette fille à la fois résolue et fraîche, ouverte et curieuse de tout. On lui doit une rencontre avec Mats Wilander. On lui a en promis une autre avec Simone Veil. On aurait aussi aimé lui faire croiser Rafael Nadal, l’hallucinant vainqueur du dernier Open d’Australie, objet d’un dossier et d’un livre exceptionnels sur ses secrets de champion. Mais puisqu’on est aussi superstitieux que ce dernier, on a juste montré à Amélie l’étonnant document que notre photographe Gianni Ciaccia a ramené de Melbourne, une série de clichés prises pendant le match Nadal‐Verdasco où Rafa rentre en transe assis sur sa chaise. Amélie les a vues et elle nous l’a dit sans frémir : Nadal est un martien. C’est bien ce qui nous semblait. Entre numéro 1, on se comprend.
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Publié le mercredi 11 mars 2009 à 14:11