Maria Sharapova s’est qualifiée pour sa seconde finale de Wimbledon après son succès en 2004, une éternité pour cette joueuse qui revient de très très loin et dont la pugnacité n’a jamais varié depuis qu’elle est devenue une championne, il y a déjà 7 ans.
C’est un signe, et cela compte. En dominant assez facilement Sabine Lisicki en deux manches (6−4, 6–3), Maria Sharapova s’est donné le chance d’inscrire à nouveau son nom sur le glorieux palmarès des tournois du Grand Chelem. La joueuse russe qui a connu l’enfer avec sa blessure à l’épaule est donc parvenue à relever le challenge du « retour au premier plan » alors même que certains pouvaient penser qu’elle allait se contenter d’empiler les contrats publicitaires.
Mais comme l’indique son petit poing serré sur chaque point qui compte, Maria est une battante, une tigresse, qui n’est rassasiée que par la victoire. Elle avait déjà donné quelques signes à Roland Garros mais devait au fond d’elle‐même penser très fort à cette herbe londonienne qui l’avait fait reine en 2004. Son père était dans les tribunes tel un lion, et Maria avait livré un match titanesque face à une Serena des grands jours.
Aujourd’hui face à Lisicki, elle a controlé la situation. On en envie de dire en « patronne ». La voila donc favorite face à la « rookie » Kvitova qui maitrise mal ses nerfs. Si Maria démarre vite et s’échappe, la joueuse tchèque aura bien du mal à suivre le rythme. Dans le cas contraire, tout est possible tant Kvitova a une main d’un autre âge. Bref, samedi, on aura une affiche alléchante et malgré tout indécise, ce sera aussi le cas chez les hommes. Décidément, Wimbledon est bien LE tournoi de la planète tennis.
Publié le jeudi 30 juin 2011 à 18:21