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La douche écossaise

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Richard Gasquet cède en trois manches face à Andy Murray 7–6[3] 6–3 6–2. Jamais remis dans la perte de la première manche, le Français quitte ce match avec un goût amer. En revanche tout baigne pour Andy Murray qui rallie les quarts de finale avec la manière.

Un set et puis plus rien. Entreprenant en début de rencontre, décidé à bouger l’Ecossais, à claquer son revers, ses volées, bref à jouer sa carte à fond, le Français s’est perdu en route. Ou plutôt a lâché après la perte du premier set. Un premier set qu’il domi­nait, dans le jeu, les points. Mais un premier set perdu au tie‐break, dans ce fameux money‐time. Derrière, Gasquet s’est écroulé. Plus le même regard, plus la même tenue sur le court. Et surtout, beau­coup moins d’in­ten­sité dans ses frappes, son dépla­ce­ment. Sans grande convic­tion, le Français tient son service jusqu’à 4–3. Et se fait breaker, somme toute logi­que­ment par un Ecossais pour le moins opportuniste. 

Après 1h36 de jeu, le Britannique mène déjà deux sets à zéro. S’il essaie de se remo­bi­liser en début de troi­sième manche, Gasquet n’y crois semble‐t‐il plus beau­coup. Tout le contraire – of course – d’un Andy Murray qui élève petit à petit son niveau de jeu. Le service part de mieux en mieux, les passings sont plus précis et les frappes plus inci­sives. Logiquement, Gasquet cède son service. Un break puis deux, le match est terminé. Murray conclut sur un dernier jeu de service bien maîtrisé. Il est en quarts de finale.

« Je n’ai pas trouvé Richard mauvais sur ce match » analyse Guy Forget sur Canal+. « Par contre, j’ai trouvé Murray excellent. Il réalise de loin son meilleur match depuis le début de ce tournoi. Quant à Richard, ça reste un bon tournoi pour lui. Le niveau de jeu est là. Depuis quelques mois, il est sur la pente ascen­dante. Il faut continuer. »