280ème joueur mondial il y a un an, Ugo Humbert s’apprête à défier le tenant du titre et le numéro 1 mondial, Novak Djokovic, en huitièmes de finale de Wimbledon. Un défi immense pour le gaucher qui a toujours eu confiance en lui. Présentation.
Tout va très vite dans le tennis et le sport de haut niveau. Hors du cut pour les qualifications du Challenger d’Ilkley, sur gazon, l’année dernière, Ugo Humbert est en huitièmes de finale sur le plus grand tournoi du monde. Après avoir éliminé son compatriote Gaël Monfils au premier tour, Marcel Granollers au deuxième et le talentueux canadien Félix Auger‐Aliassime au troisième, le gaucher messin va défier le meilleur joueur du monde demain (lundi) sur le court n°1 du All England Club. Si le Serbe n’a pas été véritablement inquiété depuis le début de la semaine, à part un set perdu face au Polonais Hurkacz, peut‐il l’être face au Tricolore ? Cela semble compliqué à première vue mais le jeu atypique du jeune joueur de 21 ans pourrait bien gêner le tenant du titre. Doté d’un très beau revers à plat et d’un coup droit puissant, le Français a‑t‐il les moyens de bousculer la hiérarchie mondiale sur un tel tournoi ?
Lui, en tout cas, n’a pas peur d’afficher ses ambitions comme sur le dernier ATP 250 de Lyon où il se sentait aussi fort que les joueurs les plus talentueux de la nouvelle génération comme Shapovalov ou Félix Auger‐Aliassime : « J’en fais partie et je pense être aussi fort que tous ceux qui la composent. Felix et Denis ne m’impressionnent pas. Je les connais depuis que je suis jeune donc je pense que je peux faire aussi bien qu’eux voir mieux. » Le 66ème mondial a lié la parole aux actes puisqu’il a écarté et avec la manière le canadien de 18 ans au troisième tour (6−4, 7–5, 6–3). Il se garderait bien évidemment de déclarer de telles ambitions face aux tous meilleurs joueurs du monde et de l’histoire mais il n’en pense surement pas moins dans un coin de sa tête et il aurait tord de ne pas y songer.
Match à suivre lundi 8 juillet à partir de 17 heures, heure française, sur le court n°1
Publié le dimanche 7 juillet 2019 à 17:17