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Barty logi­que­ment mais en souffrant

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On a assisté à une « drôle » de finale. Elle avait d’ailleurs commencé avec un grand trou d’air pour Pliskova qui perdait 14 points de suite avant d’en­tendre enfin la clameur du public. 

Menée 3 à 0 en moins de 6 minutes, elle se remet­tait un peu dans le rythme mais ne parve­nait pas à faire son retard (3−6).

La deuxième manche était plus serrée et Karolina semblait enfin relâ­chée. Elle bous­cu­lait enfin l’Australienne mais sans la faire plier. Pire, on pensait que le match était plié quand elle ne parvint pas à marquer son jeu alors qu’elle menait 40 à 0 à 5 partout.

Dos au mur, elle se faisait violence et recol­lait au score avant de boucler le tie‐break (7−4) presque à la surprise géné­rale tant Barty semblait tranquille. 

L’Australienne passait alors la vitesse supé­rieure dès le début de l’ul­time manche. Menant 3 à 0, elle conver­sait le break jusqu’au bout et pouvait lever les bras au ciel (6−3, 6–7, 6–3).

C’est le deuxième titre du Grand Chelem pour Barty après celui de Roland‐Garros en 2019. 

Ce succès est aussi celui d’une certaine idée du tennis. 

Celui des trajec­toires, des effets, des chan­ge­ments de rythme, de la créa­ti­vité, on ne peut pas en dire autant pour son adver­saire du jour même s’il faut recon­naître qu’il y a du mieux.…

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