Caroline Garcia a une façon très personnelle de résumer ses défaites.
Au lieu de se poser les vraies questions, la Française s’installe dans une forme de routine psychologique très éloignée au final d’un mode de pensée d’un Novak Djokovic par exemple.
Là où il s’agit d’insister sur des passages où elle a failli pour ne pas répéter les mêmes erreurs, et il y en a eu pas mal lors de son duel face à Bouzkova, elle se « contente » de résumer son échec en évoquant des mauvaises raisons : « C’était un match très difficile. Évidemment, il s’est joué sur quelques points et quelques centimètres ici et là, sur quelques décisions. Oui, je me suis battue très fort et j’ai essayé d’avoir un bon état d’esprit tout au long du match. C’est très malheureux, mais aujourd’hui ça n’a pas payé. »
Or, sans vouloir l’apitoyer, il faut bien reconnaitre que la Lyonnaise n’est pas dans une bonne dynamique, l’idée qu’un jour tout se passera de façon idyllique reste une méthode illusoire surtout au très très haut niveau où c’est forcément le détail, le nouveau coup, une autre tactique, un changement de cap qui peut inverser la tendance.
Tout le match, elle a tapé dans un mur. Plus elle tapait fort, plus la balle revenait vite mais jamais elle n’a cherché une autre voie alors même qu’elle était supérieure physiquement et techniquement.
Le fameux plan B n’est pas une voie de garage, il constitue la palette indispensable quand on veut atteindre les sommets du tennis mondial.
L’exemple parfait c’est le revers slicé de Rafael Nadal acquis plus tard dans sa carrière au moment justement où il devenait indispensable à son jeu.
Publié le samedi 8 juillet 2023 à 10:54