Qualifiée pour le deuxième tour de Wimbledon après une victoire solide face à la Kazakh Putintseva (6−3, 7–6), Alizé Cornet s’est exprimée pendant de longues minutes sur les tests positifs au Covid qui ont fait l’actualité ces dernières heures, notamment dans le tableau masculin avec les forfaits de Cilic et Berrettini.
Et la Niçoise espère que les mentalités vont évoluer avec une maladie de plus en plus inoffensive mais qui peine malheureusement à rentrer des les moeurs, et ce pour différentes raisons.
« On a payé le prix, on a été pendant un an et demi en bulle, on s’est tous fait vacciner… c’est bon, à un moment donné il faut aussi être un peu cohérent sur la manière de procéder. Ca fait partie de notre vie le Covid, c’est comme ca. Il y a des joueurs qui le chopent au mauvais endroit. Je trouve que la psychose serait vraiment mal placée à ce niveau‐là alors que, ca y est, on a mangé notre pain noir maintenant, et j’espère que c’est à peu près derrière nous. Ca engendre peut‐être de nouveau des questionnements qui n’ont pas lieu d’être. Quand un joueur se retire, bon voilà, il devrait se dire ‘je suis malade’, point barre. Ca va desservir potentiellement tout le tableau et tous les joueurs. Tout le monde a eu le covid sans le savoir. Ce que personne ne sait, c’est qu’à Roland‐Garros, de grands joueurs ont été impliqués dans une véritable épidémie de Covid et que tout le monde a accepté de ne pas se faire dépister. J’étais inquiète de ce que cette information pourrait générer lorsqu’elle serait rendue publique. Quand on voit que Krejcikova s’est retirée en disant ‘j’ai le covid’ et que tout le vestiaire est malade, on a peut‐être toutes eu la grippe ou le « truc » mais voilà, on a trois symptômes, la gorge qui gratte et puis on joue, tout va bien et ca va. Il y a eu un accord tacite entre nous. On ne va pas s’auto‐tester pour se mettre dans la merde, il faut être logique. »
Publié le mardi 28 juin 2022 à 19:02