Carlos Alcaraz conserve sa couronne à Wimbledon. Un an après avoir battu Novak Djokovic au terme d’un combat exceptionnel, l’Espagnol a encore dominé le Serbe, présent en finale malgré une opération du ménisque le 5 juin dernier, mais dans un match totalement différent : 6–2, 6–2, 7–6(4), en 2h28 de jeu.
Alors qu’il gagnait le toss, Alcaraz choisissait de recevoir. Un choix payant puisqu’il mettait la pression sur Djokovic, directement breaké après un premier jeu de quatorze minutes. Extrêmement appliqué et efficace dans tous les secteurs du jeu, l’Espagnol démarrait tambour battant cette partie tandis que Djokovic, dépassé en fond de court, surtout côté coup droit, tentait d’écourter les échanges en montant régulièrement au filet. Sans réussite.
Intouchable dans le premier set, le tenant du titre continuait sur la même lancée dans la deuxième manche avec un scénario assez identique : un break immédiat puis un double break un peu plus tard.
6–2, 6–2 pour Alcaraz, sur un nuage, et toujours aucune réaction de Djokovic, étrangement calme. Même pas agacé. Presque résigné ? Il s’encourageait pour la première fois dans le troisième set. Et quelques ouvertures se présentaient enfin à lui. Tout de suite refermées par un Alcaraz époustouflant, voire même écoeurant de facilité dans tous ses gestes.
Après avoir éteint la brèche, Alcaraz remettait un coup de collier et servait pour le match. Il menait alors 40–0, Djokovic semblait résigné. Mais Alcaraz se voyait sans doute gagner et craquait en perdant les cinq points suivants. Le suspens était relancé mais pour quelques minutes seulement.
Carlos Alcaraz concluait finalement sa démonstration dans le tie‐break et devenait à 21 ans le plus jeune joueur à remporter Roland‐Garros et Wimbledon consécutivement. Il décrochait déjà son quatrième titre du Grand Chelem, en quatre finales. Sensationnel.
Publié le dimanche 14 juillet 2024 à 17:38