Roger Federer n’a pas rencontré de gros problèmes lors de son premier tour face à Victor Hanescu. Une victoire rapide, propre 6–3 6–2 6–0, et le voilà déjà au second tour. En conférence de presse, le Suisse a abordé bien évidemment son match, son état de forme du moment mais s’est surtout attardé sur les conditions de jeu qui évoluent sans cesse. Le maître mot du Mestro : adaptation.
Son match
« Je prépare mon sac pour un match en cinq sets à chaque fois. Je suis heureux que les choses se soient bien passées aujourd’hui. Au premier tour, on a toujours vu de grosses défaites surprises. Je n’ai jamais sous‐estimé Victor. »
Son état de forme
“Je me sens plus fort. Je n’étais pas sûr de mon endurance sur le court. Je n’étais pas toujours sûr de la tactique à adopter. Mentalement, j’ai toujours ce doute de savoir si je pourrais tenir tout le temps, à tous les matches. C’est quelque chose que j’essaie perpétuellement de me prouver à moi‐même. »
Les conditions de jeu
« Aujourd’hui, je suis plus fort car j’ai de l’expérience. J’ai beaucoup joué, je suis un joueur beaucoup plus complet. Ces dix dernières années, beaucoup de choses ont changées : les raquettes, le cordage, les balles, la vitesse de la surface. Toutes ces choses ont un gros impact sur le jeu. Comme tout le monde, j’ai aussi dû m’adapter à ça. Depuis (10 ans ndlr), beaucoup de joueurs ont rejoint le circuit. Il y a moins d’adepte du service‐volée ou du chip, et plus de joueur de fond de court. Il faut s’adapter. Si le jeu devenait à prédominance service‐volée, c’est ce que je ferais également. Je dois juste m’adapter aux circonstances. Honnêtement, en tant que joueur de tennis, vous ne pouvez pas arrêter de travailler un compartiment de jeu. J’ai toujours pensé que force comme faiblesse, tout nécessite du travail. »
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Publié le mardi 25 juin 2013 à 12:25