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Finalement, Djokovic est humain…

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Sam Querrey a réalisé l’ex­ploit de battre Novak Djokovic en Grand Chelem. Le numéro un mondial est stoppé dès le troi­sième tour.

L’impensable a donc eu lieu ce samedi 2 juillet 2016 sur le Court 1. Après trente victoires consé­cu­tives dans les tour­nois du Grand Chelem, un « Djoko Slam » et 28 quarts de finale de suite, Novak Djokovic s’ar­rête bruta­le­ment au troi­sième tour de Wimbledon. C’est la première fois depuis Roland Garros en 2009 que le Serbe essuie une défaite si précoce dans un Majeur (égale­ment au troi­sième tour, battu par Philipp Kohlschreiber). Il s’agit égale­ment d’un des pires revers de l’his­toire pour une tête de série numéro un depuis Lleyton Hewitt en 2003 qui avait été battu dès son entrée en lice (une première dans l’ère Open). C’est dire l’ex­ploit incroyable de Sam Querrey.

Cette élimi­na­tion prouve aussi que le Djoker est humain. Oui, humain. Celui que l’on disait imbat­table, injouable et insub­mer­sible a connu un relâ­che­ment mental depuis son sacre du côté de la Porte d’Auteuil. Si la rencontre a été inter­rompue à plusieurs reprises par la pluie (quatre au total), le niveau du jeu du protégé de Boris Becker était (très) loin de ses stan­dings habi­tuels. C’est simple, il a été mécon­nais­sable en commet­tant des fautes gros­sières sur les deux jours. Cela démontre égale­ment à quel point réussir un Grand Chelem calen­daire relève presque de l’im­pos­sible (une perfor­mance qui n’a plus été réalisée depuis Rod Laver en 1969). Après avoir écoeuré le circuit comme forcé l’ad­mi­ra­tion de tous, Novak Djokovic peut perdre. Et en s’oc­troyant un repos bien mérité, c’est peut‐être la meilleure chose qui lui arrive. Pour mieux rebondir.

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