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La balade de Federer dans son jardin

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Roger Federer se qualifie faci­le­ment pour le troi­sième tour, à Wimbledon. Résultat : une victoire express, en trois sets, 6–1, 6–3, 6–2, contre l’Italien Fabio Fognini. Quand Roger retrouve le court central, il ne fait pas les choses à moitié. Prochain adver­saire, Benneteau ou Russell.

« Je suis très heureux de mon match du jour. J’étais content de revenir sur le Center Court, ça me fait toujours quelque chose quand je reviens ici », souligne Federer juste après sa rencontre contre Fognini. Le Suisse a vécu les plus belles heures de sa carrière, des matchs d’ex­cep­tions, des victoires histo­riques. Son jardin, c’est bien Center Court. Quand Roger refoule cette herbe si parti­cu­lière à ses yeux, il n’y va pas pour s’échauffer. Il existe des lieux qu’il ne vaut mieux pas appro­cher. Fabio Fognini l’aura appris à ses dépens. Et l’Italien reçoit une correc­tion. Balayé 6–1, 6–3, 6–2 par le numéro trois mondial, en 1h14. Comme Ramos au tour précé­dent, Fognini n’a pas existé.

Impressionnant face à Ramos au premier tour, Roger a rendu une copie simi­laire, ce mardi. En mieux. Trop fort, tout simple­ment. « Pour l’ins­tant, je suis très content de mes deux premiers tours. J’ai bien servi lors­qu’il le fallait, je bouge très bien sur le court. » Le service et le jeu de jambes. Quand ces deux aspect fonc­tionnent, le jeu du Suisse se déploie à merveille sur le court. Tout paraît telle­ment simple. Simple et effi­cace. Le Bâlois ne commet que huit fautes directes et distille 35 coups gagnants. En confiance, le numéro trois mondial va même jusqu’à conclure 21 points au filet. Et face à des adver­saires du calibre de Ramos ou de Fognini, ça vole en éclat direct. De la terre battue au gazon, il n’y a pas photo. Oubliés tous ces matchs en demi‐teinte Porte d’Auteuil. Wimbledon, c’est tout de même autre chose. Et Federer l’a de nouveau prouvé. Prochain étape de cette balade londo­nienne, Julien benne­teau ou Michael Russell.

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