Entre Daniil Medvedev et les surfaces naturelles, ce n’est définitivement pas l’amour fou.
Alors que le joueur russe est parvenu à mieux apprivoiser la terre battue comme en témoigne son récent sacre sur le Masters 1000 de Rome, cela ne semble toujours pas le cas sur gazon malgré sa victoire, ce mercredi au premier tour de Wimbledon, face au local Arthur Fery. C’est en tout cas ce qu’il a reconnu lors de sa conférence d’après match.
« Disons que je n’ai pas encore trouvé la clé exacte du gazon, ce que j’ai réussi à faire cette année sur la terre battue. Je ne parle pas seulement des résultats, mais je l’ai dit tout de suite après Monte‐Carlo et Madrid, j’ai senti que j’étais en train de construire quelque chose. Sur l’herbe, je ne le sens pas tellement. Je me souviens que lorsque j’ai commencé à jouer sur gazon, c’était plus comme les Challengers et les courts extérieurs. Ils sont généralement plus rapides et la balle glisse davantage. J’avais l’impression que mes coups plats, naturels, étaient vraiment bénéfiques sur le gazon. Lorsque je joue sur les courts centraux, je les ressens comme très lents. Seul le service va vite. J’ai l’impression que les personnes qui font tourner la balle ont plus de facilité sur le gazon qu’en jouant à plat. C’est un peu surprenant. C’est là que j’essaie encore de trouver la manière exacte de jouer. C’est le meilleur tournoi où je peux essayer de réussir, alors on verra bien. Plus le tirage au sort est long, plus les adversaires sont forts. Voyons si je peux trouver quelque chose et aller loin. Actuellement, je ne me sens pas à l’aise sur le gazon. Mais encore une fois, toutes les opportunités sont bonnes et je vais essayer de les saisir pendant ces deux semaines. »
Publié le mercredi 5 juillet 2023 à 19:54