« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé »
Cette citation bien connue d’Alphonse de Lamartine résume tout à fait le sentiment autour de Novak Djokovic depuis qu’il a appris qu’il était blessé au genou à Roland‐Garros.
Après une bataille exceptionnelle face à Cerundolo, l’ex‐numéro 1 mondial, contraint à forfait pour les quarts de finale, a dû mesurer une fois de plus son amour pour le tennis et le pourquoi du comment d’une telle carrière.
Avant le diagnostic et son opération, Novak, le plus grand joueur de tous les temps, est passé par le fameux ascenseur émotionnel, celui où il s’est vu diminué, écarté voire retraité.
Une fois que ces options n’étaient d’actualité, il s’est donc lancé comme objectif de participer à Wimbledon avant le grand objectif de sa saison, les Jeux olympiques de Paris 2024.
Cette lutte pour revenir avec une masse de travail considérable confirme que c’est dans l’adversité que Nole est le plus grand. Au final, à date, cette blessure est presque une bénédiction.
Reste à savoir maintenant si en compétition face aux ténors, il sera encore lui‐même.
Lui seul détient la réponse mais ce come back est déjà un succès et une vraie réjouissance pour ceux qui respectent cet immense champion. Les autres continueront à le dénigrer mais ils ne gâcheront pas notre plaisir de voir, tout de blanc vêtu, le Serbe se bagarrer pour arriver le plus loin possible dans cette édition 2024 qui s’annonce palpitante.
Publié le vendredi 28 juin 2024 à 09:15