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Murray, la désillusion

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Pourtant soutenu par un Centre Court chaud bouillant, Andy Murray ne verra pas le troi­sième tour de Wimbledon, lui qui nour­ris­sait de grandes ambi­tions sur cette édition. La faute à l’in­trai­table John Isner, toujours aussi dange­reux et percu­tant du haut de ses 37 ans.

Alors qu’il n’avait jamais connu la défaite face au géant améri­cain en neuf confron­ta­tions (dont une en Coupe Davis), l’idole de tout un peuple a mordu la pous­sière pour la première fois de sa carrière face à « Big John », certai­ne­ment au pire des moments.

Breaké dès son deuxième jeu de service du match, l’af­faire commen­çait très mal pour l’Ecossais, obligé de courir après le score. Car réussir à prendre le service d’Isner sur gazon relève presque de l’ex­ploit. Plus solide dans le deuxième set, il se faisait surprendre dès le début du jeu décisif et se retrou­vait mené deux manches à rien devant un Central groggy.

Au pied du mur dans le troi­sième set, le Britannique parve­nait tout de même à revenir à deux sets à rien après un nouveau jeu décisif où, cette fois, il se montrait beau­coup plus opportuniste.

Mais rattrapé par une certaine tension, Murray commet­tait une faute presque impar­don­nable à 2–2, 30a. Une fois de plus breaké dans cette rencontre, le vain­queur des éditions 2013 et 2016 ne parviendra jamais à revenir face au bombar­dier de Greensboro.

Andy Murray s’in­cline donc, 4–6, 6–7(4), 7–6(4), 6–4, après 3h20 de jeu. Une nouvelle désillu­sion pour Sir Andy Murray qui sort par la petite porte. De son côté, Isner, qui a enfin vaincu le signe indien, affron­tera Jannik Sinner pour une place en huitièmes de finale.