Ceux qui ont eu la chance de pouvoir regarder le quart de finale de l’Italien face à Taylor Fritz se sont forcément régalés.
Rapide, vif, souriant, Lorenzo a proposé un tennis complet comme il en existe peu, le tout avec un revers à une main digne de l’âge d’or du tennis vintage.
Au delà de sa technique, ce sont bien ses intentions de jeu qui ont été remarquables. Il a toujours chercher dans chaque point le moment de bascule face à un adversaire qui a été complètement « déboussolé » par autant de créativité.
C’est pour cela que Musetti est une bénédiction. Il rend le tennis plus humain, plus géométrique. Il offre une autre vision que celle des frappes de fond de court et du jeu basé sur la puissance.
Pour y parvenir, il faut posséder deux qualités essentielles. Un relâchement digne du plus grand dans ce domaine, un certain Roger Federer, et un touché, une main construire dès le plus jeune âge quand le plaisir de jouer prédominait sur le résultat.
Si Sinner est ancré dans le monde moderne, Musetti nous offre une nouvelle partition plus romantique, certains oseront parler d’un tennis dolce vita !
Publié le jeudi 11 juillet 2024 à 10:18