Martina Navratilova, neuf fois vainqueur à Wimbledon, juge sévèrement l’état du tennis britannique. Un tennis pourri gâté, selon elle, dont l’exception Andy Murray n’est que l’arbre qui cache la forêt.
« Les joueurs britanniques sont mous et bien trop gâtés. C’est pour cela que le Royaume‐Uni enregistre un déficit de talent. Andy Murray est la seule évidente exception, mais lui a quitté le pays très jeune pour aller s’entrainer à Barcelone. Les autres sont trop gâtés : on leur présente, là‐bas, des entrainements et des structures sur un plateau sans leur faire endurer les difficultés qui font les vrais champions. »
Publié le jeudi 2 juillet 2009 à 15:25