Interrogé par le Corriere della Sera suite au magnifique parcours de sa joueuse, Jasmine Paolini, à Wimbledon malgré sa défaite sur la dernière marche face à Barbora Krejcikova, Renzo Furlan a tenu à relativiser ce nouveau revers en finale (après Roland‐Garros) en insistant sur le fait que l’Italienne avait tout donné.
« J’aide Jasmine à canaliser l’exubérance de son énergie. Cette relation fonctionne parce que Paolini est une joueuse de qualité et de talent. Elle a beaucoup progressé sur le plan défensif et offensif, mais elle a encore une grande marge de progression. Le tennis est un chantier perpétuel : l’important est de sortir du terrain avec la certitude d’avoir tout donné. Cela me rappelle la défaite de Pat Rafter en finale de Wimbledon 2001 face à Goran Ivanisevic. Tous deux méritaient de gagner, tous deux sont morts sur le terrain. Pourtant, Rafter va au filet et serre la main d’Ivanisevic, le sourire aux lèvres : à sa place, j’aurais mangé ma raquette ! La morale : si vous vous êtes donné à 100 %, soyez heureux. C’est le véritable esprit du sport et du champion. C’est ce que j’ai dit à Jasmine après la finale. »
Publié le jeudi 18 juillet 2024 à 15:15