On peut tout croire au sujet d’Elina Svitolina mais son « stakhanovisme » autour de la cause de son pays devient presque gênant d’autant qu’il est orchestré autour d’une opération de communication liée sa fondation et d’une profonde « haine » pour le peuple russe. L’interview donnée ce jour à L’Équipe en est un exemple parfait.
Sa ligne directrice qui consiste à accuser ses collègues de travail a de vraies des limites. Limites que le conseil de l’ATP et la WTA vont clairement tracer en enlevant les points à Wimbledon, ce qui nous semble clairement la bonne attitude à avoir quoi que dise la femme de Gaël Monfils.
« Je pense que Wimbledon avait ses raisons. Que c’était la bonne chose à faire car il est important de savoir de quel côté sont les joueurs russes, s’ils soutiennent l’invasion de l’Ukraine et l’armée russe, ou non. Et aujourd’hui, nous ne le savons pas. D’autres joueurs ukrainiens et moi‐même avons eu des appels avec l’ATP, la WTA, les Grands Chelems pour expliquer notre situation parce que nos familles sont là‐bas. Certaines organisations ont besoin qu’on leur explique ce que nous vivons vraiment, mais nous ne pouvons forcer personne. En Russie, le sport est une chose tellement importante. Ils sont très fiers de leurs athlètes qui sont régulièrement célébrés. Là‐bas, tout est lié, le dopage est sponsorisé par le gouvernement, le sport et la politique fonctionnent ensemble. C’est pourquoi je ne comprends pas certaines déclarations selon lesquelles le sport n’a rien à voir avec la politique. »
Publié le jeudi 12 mai 2022 à 08:50