La question était sur toutes les lèvres ce vendredi après la grosse frayeur d’Andy Murray, auteur d’un cri de douleur inquiétant avant l’interruption de son match face à Stefanos Tsitsipas ce jeudi soir, alors qu’il menait deux manches à une.
Et force est de constater que le Britannique a simplement eu très peur car il n’a jamais semblé gêné par son adducteur gauche lors de cette reprise sous le soleil londonien.
Si la première partie du duel a tenu toutes ses promesses avant son arrêt pour cause de couvre‐feu obligatoire à Wimbledon après 23h, la deuxième partie fut tout aussi serrée et passionnante.
Fort de son avance au score et d’une condition physique impressionnante (titré à deux reprises en Challenger en préparation du tournoi), l’Écossais a une fois de plus démontré qu’il était un joueur spécial et que sa présence jadis parmi le fameux Big 4 n’était pas un hasard.
Mais c’était sans compter la prestation très impressionnante du Grec, auteur de son meilleur match depuis des mois et son parcours à l’Open d’Australie où il s’était incliné en finale face à l’imbattable Novak Djokovic.
Bluffant de solidité et de calme, le 5e joueur mondial, sans s’affoler, est parvenu à revenir à hauteur du local grâce notamment à un jeu décisif du 4e set quasi parfait.
12 ans plus jeune que son adversaire et certainement plus frais, Stefanos Tstsispas, auteur d’un break précoce dans l’ultime manche s’est finalement imposé après 4h40 d’un magnifique combat : 7–6(3), 6–7(2), 4–6, 7–6(3), 6–4.
On retiendra évidemment le niveau de jeu d’Andy Murray qui, à 36 ans et avec une hanche en métal, parvient à faire plus que rivaliser avec un membre permanent du top 10 mondial.
Du côté de Tsitsipas, il suffit d’observer sa partie de tableau pour se rendre compte que cette victoire vaut double voire triple. Opposé à Laslo Djere au 3e tour dès demain (samedi), il pourrait ensuite affronter, pour une place en quarts de finale, l’Américain Eubanks ou l’Australien O’Connell. Vous avez dit ouvert ?
Publié le vendredi 7 juillet 2023 à 19:19