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Tsonga aban­donne !

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Jo‐Wilfried Tsonga est contraint d’aban­donner au début de la quatrième manche contre Ernests Gulbis. Il souf­frait au genou depuis le second set. Tsonga complète la longue liste des aban­dons du jour et Gulbis rejoint Verdasco au troi­sième tour.

Tsonga s’en va dès le second tour de Wimbledon. Incapable de jouer malgré le strap posé par le médecin pour atté­nuer sa douleur. Tout avait pour­tant bien commencé pour Jo, qui remporte faci­le­ment la première manche contre le Letton Ernests Gulbis sur le score de 6–3. Puissant et excellent au service, Tsonga est alors serein quant à la suite de la rencontre. Pas pour long­temps. Moins concentré dans le second set, il se fait rapi­de­ment breaker et ne parvient pas à renverser la tendance. Pire encore, sur un coup inex­pli­cable, il offre le double‐break et la seconde manche au Letton.

Cependant, à une manche partout, Jo a l’oc­ca­sion de se remettre dans le match et repartir de l’avant. Hélas, ce n’était pas le bon jour. Il appelle le médecin dès le début du troi­sième acte pour se faire soigner le genou gauche, comme John Isner en début d’après midi. Son visage et celui de son coach crispés, les mains du doc’ de plus en plus agitées sur sa rotule, ça ne sent pas bon du tout pour Jo‐Wilfried. C’est avec un strap autour du genou qu’il repart à l’at­taque. Enfin à l’at­taque, sur le terrain du moins, car on ne peut pas vrai­ment dire qu’il ait été offensif à la suite de ce pépin. Incapable de se déplacer correc­te­ment, jeu au ralenti, abus de slices – la plupart du temps dans le filet.

Ce qui devait arriver arriva, Gulbis empoche la troi­sième manche et Jo aban­donne. Le Letton rejoint Fernando Verdasco, qui a éliminé Julien Benneteau plus tôt. Deuxième partie de journée très néga­tive pour les Français, après les quali­fi­ca­tions – suite à l’abandon de leurs adver­saires – en début d’après‐midi de De Schepper et Mannarino. Le tableau lui est plus que jamais dégagé. Après la défaite de Nadal et le retrait d’Isner, celui de Jo fait un peu plus l’af­faire des outsi­ders. Quelle journée…