Habitué à conserver la tradition, le tournoi de Wimbledon a décidé d’introduire le tie‐break dans les manches décisives à 12–12. Une réforme qui entrera en vigueur dès l’édition 2019.
La demi‐finale entre Kevin Anderson et John Isner, qui s’était terminée à 26–24, a eu raison de la tradition britannique. Le All England Club a annoncé avoir opté pour l’instauration d’un tie‐break dans tous les sets décisifs à 12–12 de toutes les catégories (à l’exception du tennis en fauteuil). Une décision qui entrera en vigueur dès l’édition 2019 sur le gazon londonien.
Philip Brook, chairman du tournoi, a expliqué le choix de cette révolution : « Pour parvenir à cette décision, l’AELTC a consulté les joueurs et arbitres, analysé deux décennies de statistiques, et a pris en compte d’autres facteurs tels que la programmation des matches et l’expérience des spectateurs. Bien que nous sachions que les matches qui durent dans le cinquième set sont rares, nous pensons qu’un tie‐break à 12–12 atteint le point d’équilibre où les joueurs auront eu assez de temps pour prendre l’avantage dans le match, tout en garantissant que la rencontre s’achève dans des délais raisonnables. »
Si l’US Open avait été le Grand Chelem précurseur en introduisant le tie‐break à 6–6 dès 1970, Wimbledon opte pour un compromis. L’Open d’Australie pourrait lui emboîter le pas. Reste à savoir si Roland‐Garros décidera d’en faire autant. Affaire à suivre…
AELTC announces introduction of final set tie‐break for The Championships 2019 : https://t.co/r0uPDEABn5#Wimbledon pic.twitter.com/PHsgliAwTF
— Wimbledon (@Wimbledon) 19 octobre 2018
Publié le vendredi 19 octobre 2018 à 14:10