Donskoy, le nouveau Tsar ?

Ce mardi 11 décembre, WLT remet deux Awards : celui du jeune joueur de l’année ; et celui de la jeune joueuse féminin de l’année.

Par « jeune », nous enten­dons un joueur âgé de 22 ans ou moins, et qui a démontré des prédis­po­si­tions à de grandes et belles perfor­mances futures. Un joueur qui a réussi une excel­lente saison sur le circuit ATP ou en Challenger. Un joueur qui s’est démarqué par son style de jeu. Un joueur qui nous a donné des raisons de croire en lui et en sa capa­cité à titiller les sommets.

Chez les garçons, il s’agit de joueurs âgés de 22 ans ou moins. Chez les filles, de joueuses de 21 ans ou moins.

Quintuple vain­queur sur circuit Challenger en 2012, le Russe Evgeny Donskoy, 22 prin­temps, est indu­bi­ta­ble­ment une des grandes révé­la­tion du tennis mondial. Seuls sept habi­tués du circuit profes­sionnel bis ont fait mieux. Parmi eux, on retrouve notam­ment Andrey Kuznetsov, autre prodige du tennis russe. Après une bonne entame – victoire à Meknès et demie‐finale à Quimper – Evgeny avait connu une période diffi­cile à partir du mois de mars. Classé 144^ème joueur mondial en début d’exer­cice, il avait chuté à la 199^ème place début juillet. Oui mais voilà, ce qui est remar­quable chez la jeune pépite russe, ce qui le fait prétendre à l’Award d’es­poir de l’année, c’est sa capa­cité à rebondir. Capacité d’au­tant plus remar­quable qu’elle n’est pas fréquente chez les joueurs les plus jeunes. Dos au mur en début d’été, Evgeny Donskoy a ensuite enchaîné les victoires comme des perles – une finale à Penza, une victoire à Astana la semaine suivante et un autre titre à Segovia. 

Privé de peu d’une parti­ci­pa­tion au Masters Challenger de Sao Paulo, celui qui a étrenné ses raquettes d’en­fant avec l’image d’Ievgueni Kafelnikov préfère se centrer sur les points posi­tifs de sa saison. Ainsi il décla­rait après avoir décroché un nouveau trophée à Loughborough : « Cela me donne une réelle chance d’amé­liorer mon clas­se­ment et de me faire entrer dans le tableau prin­cipal à l’Open d’Australie. ». En effet, on attend désor­mais de Donskoy qu’il trans­pose son brillant parcours sur le circuit secon­daire dans des épreuves plus pres­ti­gieuses. Parcours brillant, au profit duquel le grand espoir russe pour­suit son ascen­sion au clas­se­ment ATP. Quatre saisons après avoir délaissé le circuit ITF, il se hisse au 81^ème rang du tennis mondial en fin de saison. Saison ponc­tuée de 44 victoires pour 21 défaites.

Evgeny Donskoy un nom à retenir, assu­ré­ment. Et à ne surtout pas confondre avec l’im­monde race de chat du même patro­nyme !

Qu’en dites vous ? Du joueur, pas du félin…

Publié le mardi 11 décembre 2012 à 10:15