Ce mercredi 12 décembre, WLT remet son Award de la surprise masculine de l’année et de la surprise féminine de l’année.
La surprise, une notion qui peut recouper des réalités bien différentes, tant ses sonorités varient d’un lecteur à l’autre. La surprise de l’année récompensera un(e) athlète qui a réussi une saison qu’on ne l’imaginait pas réussir. Ce peut être un joueur qui était mal classé et qui s’est hissé très haut dans la hiérarchie mondiale. Un joueur qui était au top et qu’on ne pensait pas capable de se maintenir à ce niveau. Un joueur qui nous a étonné par sa capacité à sortir du lot, lors même qu’il n’y parvenait plus depuis quelque temps. Un joueur qui s’est révélé tout au long de ces 12 mois.
Ana Ivanovic est de retour. La Serbe fait sa réapparition dans le top 15 cette saison. Après plusieurs saisons difficiles, Ana semble retrouver une partie de ses moyens et de son mental.
Pendant près de trois ans, Ana a enchaîné les galères. Malgré un niveau de jeu en chute, des problèmes physiques et une véritable crise de confiance, la natif de Belgrade n’a jamais voulu baisser les bras. Elle s’est accrochée, et ses performances en 2012 sont venues récompenser l’ensemble de ses efforts. En mars dernier, l’ancienne numéro une mondiale a atteint les demi‐finales du tournoi d’Indian Wells en dominant deux joueuses du top 10, Caroline Wozniacki et Marion Bartoli. Une première depuis le tournoi de Rome en 2008 pour Ana Ivanovic. Mais ce qui illustre parfaitement son renouveau, est son parcours à l’US Open. Ana s’est hissée jusqu’en quart de finale du dernier Grand Chelem de l’année. Un véritable retour au premier plan, car c’est une première depuis…son sacre à Roland Garros en 2008. Elle a su tirer profit d’un tableau à son avantage, car une seule joueuse du top 50 lui était proposée. Il fallait prendre sa chance, et la Serbe a su la saisir.
Elle termine la saison au 13ème rang mondial. Une place dans le top 15 en fin de saison qu’elle n’avait plus occupé depuis 2008 également. Ce renouveau s’exprime par une régularité retrouvée. Déjà dans les Grands Chelems, où en plus de l’US Open, elle a atteint les huitièmes de finale à l’Open d’Australie et à Wimbledon. Son jeu aussi. Avec Nigel Sears, son entraîneur, elle a retrouvé ses bases qui faisaient sa force et avaient fait d’elle la numéro une mondiale, à savoir son service et son coup droit. Aujourd’hui, il lui manque de la masse musculaire, qu’elle a perdu depuis, pour pouvoir battre les meilleures joueuses. Si elle la regagne, elle pourrait reconquérir sa place dans le top 10. En tout cas 2012 semble marquer l’année du déclic pour Ana.
Les WLT Awards sont organisés en partenariat avec « Roger, mon amour », le livre tennis événement sur Roger Federer.
Publié le mercredi 12 décembre 2012 à 12:45