Ce mercredi 12 décembre, WLT remet son Award de la surprise masculine de l’année et de la surprise féminine de l’année.
La surprise, une notion qui peut recouper des réalités bien différentes, tant ses sonorités varient d’un lecteur à l’autre. La surprise de l’année récompensera un(e) athlète qui a réussi une saison qu’on ne l’imaginait pas réussir. Ce peut être un joueur qui était mal classé et qui s’est hissé très haut dans la hiérarchie mondiale. Un joueur qui était au top et qu’on ne pensait pas capable de se maintenir à ce niveau. Un joueur qui nous a étonné par sa capacité à sortir du lot, lors même qu’il n’y parvenait plus depuis quelque temps. Un joueur qui s’est révélé tout au long de ces 12 mois.
Varvara Lepchenko. N’en déplaise aux sceptiques, ce nom inconnu pour beaucoup constitue, à nos yeux, l’une des surprises de l’année 2012. Âgée de 26 ans, cette joueuse a débuté l’année en‐dehors du top 100. Pour se hisser, en octobre, à la 19ème place mondiale. Dans la peau de la numéro deux US. Etonnant. Tellement étonnant qu’une personne du milieu du tennis féminin nous avait confié, il y a peu, qu’elle n’aurait jamais imaginé voir un jour l’amie Varvara apparaître aussi haut dans le classement.
Cette jeune fille présente une trajectoire assez particulière, il faut dire. D’origine ouzbèque, elle s’est exilée aux Etats‐Unis depuis 2001. Sa Fédération d’origine l’empêchant de disputer des compétitions sur le sol de l’oncle Sam, l’USTA lui a proposé de prendre la nationalité américaine. Ce qu’elle a pu faire en 2007. Mais on la connaît peu, cette jeune fille. Ana Ivanovic l’explique, lorsqu’elle l’affronte il y a quelques semaines : « Je ne sais pas beaucoup de choses sur elle. J’en parlerai avec mon coach. Il a sûrement regardé son match. Je sais qu’elle a un gros service et un jeu puissant. Elle aime prendre l’initiative. C’est pour ça qu’elle a beaucoup mieux joué dernièrement et qu’elle a eu de très bons résultats. »
Comment a‑t‐elle réussi à aller aussi haut ? Un quart de finale à Madrid, avec une victoire sur Schiavone, notamment. Un huitième de finale à Roland Garros et une récidive face à Francesca, ainsi qu’une succès sur Jankovic. Un quart à Carlsbad, une demie à Séoul et deux troisièmes tours à Wimbledon et l’US Open. Pas de finale jouée, pas de grosse, grosse perf’. Mais la capacité à prendre des points là où ils sont. Jusqu’à lui permettre de disputer les Jeux Olympiques sous la bannière étoilée – une joie immense pour elle. Certes, c’est loin de lui assurer d’être encore dans le top 30 l’année prochaine, puisqu’il faudra défendre ces résultats. Mais, en attendant, ça fonctionne… et ça surprend.
Quelques images de Miss Lepchenko, lors d’un match très accroché face à Caroline Wozniacki…
Les WLT Awards sont organisés en partenariat avec « Roger, mon amour », le livre tennis événement sur Roger Federer.
Publié le mercredi 12 décembre 2012 à 13:45