Ce mardi 11 décembre, WLT remet deux Awards : celui du jeune joueur de l’année ; et celui de la jeune joueuse féminin de l’année.
Par « jeune », nous entendons un joueur âgé de 22 ans ou moins, et qui a démontré des prédispositions à de grandes et belles performances futures. Un joueur qui a réussi une excellente saison sur le circuit ATP ou en Challenger. Un joueur qui s’est démarqué par son style de jeu. Un joueur qui nous a donné des raisons de croire en lui et en sa capacité à titiller les sommets.
Chez les garçons, il s’agit de joueurs âgés de 22 ans ou moins. Chez les filles, de joueuses de 21 ans ou moins.
Kei Nishikori est sans conteste l’une des coqueluches du circuit ATP. A tel point qu’on en oublierait presque sa jeunesse… L’ami Kei est âgé de 22 ans. Ce garçon, qui avait terminé 2011 sur une demi‐finale à Kuala Lumpur, une demie à Shanghai et une finale à Bâle, a débuté 2012 sur les mêmes bases. Et ces mêmes bases, c’est un quart de finale à l’Open d’Australie avec, notamment, une victoire sur Jo‐Wilfried Tsonga. De quoi lui permettre d’entrer dans le top 20. Quart de finale, c’est un peu son stade fétiche, puisqu’il y a perdu six fois cette saison. Dont une… aux Jeux Olympiques, rien que ça. Avant de finir en beauté, encore une fois, avec une nouvelle demi‐finale à Kuala Lumpur et un titre à Tokyo, un ATP 500, son deuxième trophée en carrière. Ses plus belles prises en 2012 ? Jo‐Wilfried Tsonga, Tomas Berdych, David Ferrer et Milos Raonic.
Son jeu accrocheur et constant, son coup droit de qualité et sa couverture de terrain en font un prétendant sérieux au top 10 en 2013. Qu’il fasse d’abord son trou dans les 20, certes. Mais gageons qu’il possède les armes pour y parvenir. Nick Bollettieri en est, lui, persuadé : « Quand Kei est en forme, il peut battre n’importe qui au monde. Mais comme il n’est pas très grand, il doit être vraiment prudent et saisir chaque occasion qui se présente à lui. Quand vous êtes petit, c’est plus dur. Il faut donc que vous l’intégriez et que vous le dépassiez – il ne faut pas dire « je ne peux pas le faire ». Kei a la mobilité, il est créatif, il a une main incroyable et un superbe jeu de jambes. Il doit continuer à travailler sur chacune des balles qu’il a à jouer en défense, aller au filet un peu plus et c’est ce sur quoi Dante (son coach) travaille avec lui. S’il reste comme il est, il gagnera beaucoup de matches. Mais pour être au‐dessus des autres et atteindre le top 10, il doit probablement ajouter un peu de variété à son jeu. »
Alors, convaincus ?
Les WLT Awards sont organisés en partenariat avec « Roger, mon amour », le livre tennis événement sur Roger Federer.
Publié le mardi 11 décembre 2012 à 13:50