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Robson, meilleure jeune de l’année 2012 !

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Voici l’en­semble des résul­tats du « WLT Award de la jeune joueuse de l’année 2012 ». Laura Robson a été plébis­citée par les inter­nautes. La Rédaction, elle, était partagée entre la Britannique, Mladenovic, Watson et Beck. Sloane Stephens arrive cinquième. Robson récolte 71,29 points, très, très large­ment devant Mladenovic, 37,76 points.

Laura Robson, née le 21 janvier 1994. 1m80, 60 kg – la demoi­selle est jeune, on peut encore lui demander son poids. 53ème joueuse mondiale, ex‐numéro un Junior. Et, désor­mais, « jeune joueuse de l’année 2012 » pour la commu­nauté WLT !

Les résul­tats : la jeune de l’année 2012 !

Les WLT Awards sont orga­nisés en parte­na­riat avec « Roger, mon amour », le livre tennis événe­ment sur Roger Federer.

Tapez « Robson » dans Google. Le premier résultat ne vous inté­res­sera pas, à moins que vous ne soyez fana­tique de sports nautiques – kayak et autres. Oui, il est certai­ne­ment possible de supporter tant Roger Federer que le néo‐retraité Tony Estanguet. Mais ce n’est pas le sujet. Le deuxième ravira les aficio­nados de la très fameuse double passion tennis‐football, puisque Sir Bobby Robson reçoit, dans le cadre de cette recherche, la Silver Google Medal. Un illustre nom, anobli en 2002, mais décédé en 2009… Le troi­sième a beau­coup plus d’avenir. Ou pour­rait en avoir, puisque âgé de seule­ment 18 ans, ce résultat impose le condi­tionnel. Un condi­tionnel qui pour­rait, néan­moins, rapi­de­ment laisser sa place au temps présent, aussi simple que les promesses sont grandes.

Laura Robson a été élue « révé­la­tion de l’année 2012 » par la WTA. Google le lui rend bien. Et WLT aussi. La Miss reçoit ainsi notre Award de « la meilleure jeune joueuse » de la saison écoulée, parmi des noms de moins de 21 ans syno­nymes d’es­poirs pour le tennis féminin : sa compa­triote, Heather Watson ; notre protégée trico­lore, Kristina Mladenovic ; la fine Allemande Annika Beck ; la boule de nerf US, Sloane Stephens ; et, peut‐être, sa future collègue en équipe natio­nale, Lauren Davis. Mais voilà. Laura Robson présente un parcours assez formi­dable tout au long de ces 12 derniers mois. 

Formidable de contraste : God, ça commen­çait mal, mais la manière dont ça s’est conclu démontre, sans aucun doute, une capa­cité de rebond et une certaine force de carac­tère. 13 défaites pour seule­ment six victoires durant le premier semestre. Laura est sortie au premier tour de l’Open d’Australie, au premier tour de Roland Garros et au premier tour de Wimbledon. Des tirages diffi­ciles, il faut le recon­naître : Jelena Jankovic, Anabel Medina Garrigues sur terre, Francesca Schiavone… Et des échecs déce­vants : face à Shuai Zhang, face à Eugénie Bouchard ou son aînée en sélec­tion, Anne Keothavong. 

C’est alors que les choses s’amé­liorent avec l’avè­ne­ment du mois de juillet… « De juillet, la chaleur fait de septembre la valeur. » Chaleur, comme avec cette première demi‐finale en carrière dans un tournoi WTA, à Palerme. Avec des succès sur des spécia­listes de la terre battue. La suite est belle. Très belle. Une médaille d’argent décro­chée en double mixte aux Jeux Olympiques, aux côtés d’Andy Murray. Avant la valeur de septembre : huitième de finale à l’US Open. C’est énorme, Kim Clijsters et Na Li sont épin­glées comme des bleues. Finale au tournoi de Guangzhou. Pour la première fois depuis Jo Durie, en 1990, une Britannique va se battre pour remporter un titre sur le circuit prin­cipal. C’est perdu face à Su‐Wei Hsieh, Heather Watson mettra un peu plus cette perf’ de côté en s’im­po­sant, elle, à Osaka, deux semaines plus tard… Mais ce moment fort permet à Robson de terminer 2012 aux portes du top 50, à la 53ème place mondiale. Après avoir commencé 131ème… 

Elle en a fait du chemin, la petite Laura du haut de son mètre 80… Numéro un mondiale Junior en 2009, vain­queur de Wimbledon l’année d’avant, en battant Melanie Oudin, Bojana Jovanovski et Noppawann Lertcheewakarn… Elle s’est affermie dans tous les domaines. A tel point qu’Ana Ivanovic dit d’elle qu’  »elle frappe la balle vrai­ment, vrai­ment fort » et que Serena Williams la consi­dère comme « une joueuse tout‐terrain ». Sa capa­cité d’adap­ta­tion est louée, de même que son bon niveau dans tous les compar­ti­ments du jeu. Evidemment, bon niveau dit aussi possi­bi­lité de progresser, peu de faiblesses et gros poten­tiel. C’est l’emballement outre‐Manche et Annabel Croft explique à son sujet, après ses résul­tats de l’US Open : « Ce n’est pas comme si Laura avait joué Clijsters et Li et que ces dernières avaient fait un très mauvais match, non. Elle les a vrai­ment battues et, pour moi, ça fait une grosse diffé­rence. Laura a aussi dominé Kerber l’année dernière, à Wimbledon, et Kerber, aujourd’hui, est devenue sixième joueuse mondiale. Donc ne peut‐on pas penser que Laura a le poten­tiel pour en faire de même et entrer dans le top 10 ? »

Top 10, elle en est encore loin. Mais Laura Robson peut déjà savourer son content de joie, en atten­dant de nouvelles à venir. « Faire partie de l’équipe olym­piques et repartir des JO avec une médaille d’argent en double mixte, après avoir joué avec Andy Murray, c’était quelque chose de vrai­ment parti­cu­lier. Ca m’a donné beau­coup de confiance, ça m’a aidée à produire mon tout meilleur tennis à l’US Open. Je travaille dur et c’est formi­dable de constater que ce travail acharné paie ! » Se satis­faire de ce qui a déjà été accompli. Mais, surtout, attendre encore plus de soi et ne pas consi­dérer qu’une place dans les 50 est un objectif. Etat d’es­prit conqué­rant et ambi­tieux. « Heather et moi sommes toutes les deux des personnes compé­ti­tives. Nous voulons toujours réussir, nous voulons réussir aussi bien l’une que l’autre. Si on arrive toutes les deux à persé­vérer l’année prochaine, ça sera vrai­ment une bonne chose. » Et le long terme en tête ! « J’ai déjà les Jeux de Rio dans un coin de mon esprit, même si la route est longue avant d’y arriver. Je pense être quel­qu’un de parti­cu­liè­re­ment impré­gnée par les Jeux Olympiques, vrai­ment. »

Tout ça mérite des Awards. Elle en a déjà reçus. Mais de WLT Award, pas encore. C’est fait ! Alors bravo, Laura, « meilleure jeune de l’année 2012 » pour les WLTers. Avant d’être nominée dans la caté­gorie « meilleure joueuse de l’année 2013 » ? 

Les WLT Awards sont orga­nisés en parte­na­riat avec « Roger, mon amour », le livre tennis événe­ment sur Roger Federer.